En plein cœur de la ville ocre, sur l’avenue Mohammed V, des toilettes publiques se dressent fièrement, semblant être un élément essentiel pour une destination touristique telle que Marrakech.
Ces toilettes, au design triangulaire moderne, comprennent une porte automatique et trois écrans publicitaires de 75 pouces chacun, avec une cabine individuelle pour chaque sexe. Cependant, malgré leur emplacement stratégique, ces installations restent inutilisables.
Le financement de ces infrastructures reste flou : est-ce la ville qui les finance ou une entité privée ? Et surtout, qui a accordé l’autorisation d’utiliser un espace public pour les implanter ? Ces questions restent sans réponse, tandis que les toilettes continuent de ne pas remplir leur fonction première.
Il est facile de blâmer les citoyens pour la saleté des rues, des places et des boulevards, mais les autorités municipales et communales doivent également assumer leur responsabilité en matière d’hygiène publique. Ignorer cette responsabilité ne fera que perpétuer le problème.