Le récent démantèlement des camps de migrants informels en Tunisie montre des développements importants dans la gestion par le gouvernement de l’afflux de migrants irréguliers. Les critiques adressées aux autorités tunisiennes en raison des attaques et des violations commises lors du processus de démantèlement témoignent des défis auxquels la Tunisie est confrontée pour traiter cette question.
Des accords apparaissent entre la Tunisie et l’Union européenne concernant la lutte contre l’immigration clandestine et l’octroi d’une aide financière à la Tunisie à cet effet, témoignant d’une coopération croissante entre les deux parties dans ce domaine.
Les interprétations varient quant aux motivations de la Tunisie face à la question des migrants, le gouvernement tunisien affirmant son droit à protéger ses frontières et sa sécurité, tandis que certains analystes estiment que la Tunisie exploite cette question pour faire pression sur l’Union européenne sur des questions économiques et politiques.
L’afflux massif de migrants irréguliers vers l’île italienne de Lampedusa apparaît comme faisant partie d’un « bras de fer » entre la Tunisie et l’Union européenne, reflétant les tensions et les défis auxquels sont confrontées les relations entre les deux parties à cet égard.