Les syndicats ont appelé au retour des enseignants dans les salles de classe après la signature d’un accord avec le gouvernement à Rabat, visant principalement à améliorer les revenus des hommes et des femmes de l’enseignement.
À cet égard, les représentants des syndicats éducatifs les plus représentatifs du secteur de l’éducation nationale ont souligné que l’accord signé, comprenant des acquis pour les enseignants, notamment en matière d’augmentation des salaires et de résolution de certaines questions catégorielles, contribuerait à restaurer la considération pour l’école publique.
À cette occasion, le secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement (Confédération démocratique du travail), a déclaré dans une déclaration à la presse que l’accord constituait “une étape importante”, soulignant que “la vie doit maintenant revenir à nos écoles publiques, et permettre à nos enfants de poursuivre leurs études, en attendant la deuxième phase du dialogue qui commencera la semaine prochaine”.
De son côté, le secrétaire général de la Fédération libre de l’enseignement (Union générale des travailleurs du Maroc), a noté dans une déclaration similaire le “traitement positif du gouvernement des revendications de la famille éducative, en particulier sur le plan financier, où 13 points essentiels ont été convenus”, exprimant l’espoir que ces mesures trouveront un écho dès demain avec le retour des élèves en classe.
Le vice-secrétaire général de la Fédération nationale de l’enseignement (Union marocaine du travail), a qualifié l’accord signé de “historique”, ajoutant qu’il avait été travaillé dans ce contexte “avec un sens de responsabilité et d’esprit citoyen dans le but de restaurer la considération pour les hommes et les femmes de l’enseignement, et pour l’école publique, et d’assurer le retour des élèves en classe”.
Le secrétaire général de la Fédération démocratique du travail, a souligné de son côté que “nous avons réussi à couronner une série de négociations avec le comité gouvernemental au cours desquelles toutes les difficultés ont été surmontées, en particulier en ce qui concerne les répercussions financières des demandes persistantes des hommes et des femmes de l’enseignement”, notant que les dossiers en suspens depuis plus de dix ans ont été résolus avec leur coût financier.
Le gouvernement et les syndicats les plus représentatifs ont signé un accord visant à améliorer les revenus des enseignants lors d’une réunion présidée par le Premier ministre Aziz Akhannouch. Cet accord a été signé en présence du ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement primaire et des Sports, Chakib Benmoussa, du ministre de l’Intégration économique et de l’Entrepreneuriat, du Travail et des Compétences, Younes Sekkouri, et du ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, Faouzi Lekjaa, ainsi que des représentants des syndicats les plus représentatifs.