La Banque mondiale prévoit une croissance économique en Afrique subsaharienne

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Le rapport périodique « Pulse Africa », publié deux fois par an par la Banque mondiale, prévoit une augmentation de la croissance économique dans la région de l’Afrique subsaharienne au cours des deux prochaines années. Cependant, cette croissance ne sera pas suffisante pour réduire considérablement la pauvreté sur le continent.

Selon le rapport, la région devrait enregistrer une croissance économique de 3,4% cette année, contre 2,4% en 2023, grâce à la baisse de l’inflation qui stimule la consommation privée.

De nombreuses économies de la région ont subi des impacts négatifs dus à la pandémie et à la guerre russo-ukrainienne, entraînant une augmentation de l’inflation et des coûts d’emprunt en raison de la hausse des taux d’intérêt, ainsi que des sécheresses et des conflits qui ont affecté de vastes zones de la région.

Malgré les prévisions de reprise économique dans la région, la croissance reste fragile et son rythme est insuffisant pour avoir un impact significatif sur la question de la pauvreté. Le rapport indique qu’une croissance de 1% du produit intérieur brut par habitant ne réduit la pauvreté que de 1% dans la région, contre 2,5% dans d’autres parties du monde.

L’économie sud-africaine devrait croître de 1,2% en 2024, tandis que le taux de croissance devrait augmenter en Angola, passant de 0,8% l’année dernière à 2,8%, grâce au secteur non pétrolier.

Une croissance de 5,3% est prévue dans la région de l’Afrique de l’Est cette année, en raison des performances solides de pays comme le Kenya, le Rwanda, l’Ouganda et la République démocratique du Congo.

Pour le Nigeria, la plus grande économie d’Afrique de l’Ouest, une croissance de 3,3% est prévue cette année, un chiffre inférieur à la moyenne à long terme.

Alors que certains pays peinent à rembourser leur dette extérieure, les rapports suggèrent une baisse du ratio dette publique/PIB, mais de nombreux pays restent confrontés à des pressions de la dette ou sont exposés à un risque élevé à cet égard.

Malgré la baisse des coûts d’emprunt extérieur, la dette reste un défi, selon Andrew Dabalen, économiste principal de la Banque mondiale pour l’Afrique, qui souligne que les pays pourraient être vulnérables à de nouvelles crises financières en cas de chocs supplémentaires, soulignant l’importance de trouver des solutions pour éviter ces risques.

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