Dans le contexte d’une situation de vigilance accrue dans plusieurs pays européens par crainte d’attaques terroristes, la police a évacué le palais de justice de Bruxelles. Selon un correspondant d’Al Arabiya, cette évacuation a été déclenchée suite à une alerte concernant la présence d’une bombe potentielle. Les forces de l’ordre ont procédé à une inspection minutieuse du palais à la recherche de tout objet suspect, mais aucune information n’a encore été communiquée sur la découverte d’explosifs.
Cet incident survient quelques jours seulement après que plusieurs gouvernements européens ont annoncé une élévation du niveau de sécurité, suite à l’attaque dans une salle de concert à Moscou il y a deux semaines, revendiquée par l’organisation État islamique et ayant causé la mort de 144 personnes.
Cette menace s’inscrit dans un contexte de mises en garde récurrentes de responsables, soulignant depuis des années les plans de l’organisation pour mener des attaques contre des cibles européennes.
Selon des renseignements, l’organisation État islamique dans la province du Khorasan, qui a revendiqué l’attaque de Moscou, est liée à la direction centrale de l’organisation. Des rapports récents des Nations unies indiquent des communications étendues entre l’organisation dans le Khorasan et la direction centrale de l’État islamique, avec parfois des déplacements d’agents pour échanger de l’argent et des instructions.
Des sources de sécurité occidentales confirment que la communication entre les branches locales de l’État islamique et la direction centrale se fait via des réseaux sociaux cryptés, soulignant ainsi l’importance de la surveillance efficace et de la coopération internationale dans la lutte contre les menaces terroristes.
Ces événements surviennent également en même temps que des avertissements américains, que certains observateurs lient à l’attaque de l’État islamique à Moscou, illustrant les défis sécuritaires mondiaux nécessitant des stratégies communes de lutte contre le terrorisme.