Un puissant séisme de magnitude 7,7 a frappé la Birmanie le vendredi 28 mars, faisant au moins 1 000 morts et plus de 2 300 blessés, selon un bilan provisoire. La secousse a été ressentie jusqu’à Bangkok, provoquant des dégâts et un mouvement de panique.
Ce tremblement de terre s’explique par la position géographique de la Birmanie, située à la jonction des plaques tectoniques indienne et eurasienne. Le sismologue Yann Klinger, chercheur au CNRS et spécialiste des mouvements tectoniques, souligne que le pays est régulièrement touché par des séismes de forte intensité. Au cours du dernier siècle, plus de quatorze séismes d’une magnitude supérieure à 6 y ont été enregistrés, dont un de 6,8 près de Mandalay.
Selon les experts, des répliques d’une magnitude pouvant atteindre 6,5 sont à prévoir dans les semaines à venir. Pendant ce temps, la communauté internationale commence à organiser l’aide humanitaire pour soutenir une population déjà fragilisée par des années de conflits.