Le 26 mars, le magazine américain The Atlantic a publié un plan d’attaque détaillé de l’armée américaine contre les houthis au Yémen, après que le rédacteur en chef, Jeffrey Goldberg, a reçu accidentellement des échanges de messages du ministre de la Défense américain via l’application Signal. Ces messages incluaient des horaires précis des frappes prévues contre le groupe rebelle, qui ont eu lieu le 15 mars.
La Maison Blanche a rapidement réagi en affirmant que ces échanges ne constituaient pas des informations protégées par le secret-défense. Donald Trump a minimisé l’incident, le qualifiant de “pépin” et affirmant qu’il n’y avait pas de “détails” compromettant l’opération, qui a, selon lui, été un “grand succès”.
Il a ajouté que les révélations de The Atlantic étaient exagérées, et des responsables de l’administration ont rejeté les accusations de fuite de plans de guerre.
Cette divulgation a alimenté un débat sur la sécurité militaire et la gestion des informations sensibles au sein du gouvernement américain. Les réactions internes ont souligné que les messages ne comportaient ni sources, ni méthodes, ni localisations précises, et ont minimisé l’impact de cette fuite.