Le Conseil Supérieur de la Communication Audiovisuelle (CSCA), sous l’égide de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), a rappelé, jeudi, l’importance de trouver un équilibre entre les droits du public et les besoins économiques des opérateurs durant le mois sacré de Ramadan.
La HACA souligne que sa régulation des contenus publicitaires vise à protéger les citoyens tout en répondant aux exigences économiques des médias. Le mois de Ramadan, période de forte activité publicitaire, implique une surcharge de publicités, notamment pendant les heures de grande écoute. Cette pratique peut perturber l’expérience du public et nuire à la valeur des contenus éditoriaux.
Le CSCA appelle à un renforcement de l’autorégulation des opérateurs en matière de communication publicitaire, en bannissant les pratiques trompeuses telles que les publicités non déclarées ou la confusion entre contenus sponsorisés et programmes éditoriaux.
Le Conseil insiste sur la nécessité d’adopter des pratiques publicitaires innovantes et éthiques, respectant l’indépendance éditoriale des médias tout en préservant les intérêts des annonceurs. Ce modèle, soutient la HACA, est crucial dans un contexte mondial de transformation des écosystèmes médiatiques, avec des enjeux vitaux pour la souveraineté médiatique et culturelle.