Jeudi à Tanger, une signature a marqué la concrétisation d’un programme exécutif portant sur la coopération judiciaire entre le Royaume du Maroc et le Royaume d’Arabie saoudite.
Ce programme, signé en marge de la Conférence internationale sur “la transformation numérique du système judiciaire : levier d’une justice efficace et inclusive” par le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, et son homologue saoudien, Walid bin Mohammed Al-Samaani, s’inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer la coopération juridique et administrative entre les deux pays, conformément à l’accord de coopération judiciaire arabe de Riyad.
Cet accord comprend des clauses visant à renforcer la coopération et la coordination. Les parties se sont engagées à collaborer et à coordonner leurs actions en matière d’organisation judiciaire et de gestion des tribunaux.
De plus, elles ont convenu de participer activement à des conférences internationales pertinentes en échangeant des modèles de décisions judiciaires, de publications, de registres et de tout ce qui concerne l’administration judiciaire.
À cette occasion, les ministres Ouahbi et Al-Samaani, accompagnés d’une délégation de haut niveau, ont exprimé leur engagement commun envers la numérisation de l’administration judiciaire et la recherche de solutions aux défis posés par la transformation numérique.
Il convient de noter que cette conférence, organisée par le ministère de la Justice en collaboration avec le Programme de développement des Nations unies, se déroule les 8 et 9 février. Elle vise à renforcer la coopération internationale et l’échange d’expériences dans le domaine de la justice numérique, en créant un cadre pour partager les meilleures pratiques et approfondir le dialogue sur les opportunités offertes par la transformation numérique dans ce domaine.
Cet événement réunit environ 200 décideurs et experts de haut niveau de 40 pays, qui examinent pendant deux jours divers sujets tels que les “défis et opportunités de la transformation numérique de la justice”, le “cadre juridique et réglementaire de la justice numérique”, les “services de justice numérique centrés sur le justiciable”, le “système intégré de justice numérique : défis de l’interopérabilité et de l’échange”, et la “justice numérique basée sur les données”.