Le Premier ministre, Aziz Akhannouch, a affirmé mardi que le gouvernement est ouvert à un dialogue positif avec toutes les parties institutionnelles afin de parvenir bientôt à un accord final prenant en compte plusieurs problématiques liées au statut fondamental des enseignants.
S’exprimant lors de la session mensuelle de reddition de comptes sur le thème du “Programme de réduction des disparités géographiques et sociales” en réponse aux interventions des conseillers parlementaires, M. Akhannouch a appelé toutes les parties institutionnelles à rejoindre ce dialogue ouvert “pour trouver une solution objective prenant en compte les demandes des syndicats et n’engageant pas davantage les ressources de l’État.”
Il a souligné que l’augmentation salariale accordée par le gouvernement aux enseignants est “exceptionnelle” et la plus importante de toutes, malgré les “ressources financières limitées de l’État”, assurant que le gouvernement a atteint, avec cette augmentation qui coûtera au trésor public 10 milliards de dirhams, un plafond élevé et le maximum qu’il puisse offrir.
M. Akhannouch a conclu que “l’objectif du gouvernement est de corriger la situation des hommes et des femmes de l’éducation et de réaliser leurs aspirations, tout en garantissant le droit des élèves à recevoir une éducation et à suivre régulièrement leurs études.”
Il est à noter que le gouvernement et les centrales syndicales les plus représentatives ont signé un accord portant sur l’amélioration des revenus des hommes et des femmes de l’éducation lors d’une réunion présidée par le Premier ministre.
L’accord prévoit une augmentation générale des salaires de tous les hommes et femmes de l’éducation, de toutes catégories et grades, d’un montant net mensuel fixé à 1 500 dirhams, versé en deux versements égaux (janvier 2024 – janvier 2025).