La Fédération internationale de football (FIFA) a averti la Fédération espagnole de football des risques de perdre le droit d’accueillir la Coupe du Monde 2030, qui se déroulera en collaboration avec le Maroc et le Portugal, en raison de l’absence d’un nouveau président à sa tête.
Selon le quotidien espagnol La Opinión, la FIFA et l’Union européenne de football (UEFA) ont rencontré mercredi dernier la Fédération royale espagnole de football et le Conseil supérieur des sports pour exprimer leurs préoccupations concernant la situation actuelle de la fédération espagnole, qui fait face à un vide de leadership suite à la suspension de Pedro Rocha.
Les instances dirigeantes du football international ont exigé que la Fédération espagnole convoque des élections immédiates dans un délai de 15 à 20 jours.
Le même média indique qu’Emilio García Silver, directeur juridique de la FIFA, a adressé un ultimatum à Vicente del Bosque, président de la commission de supervision de la Fédération espagnole, ainsi qu’à Álvaro de Miguel, secrétaire général de la fédération. Il a averti : “Il doit y avoir un président à la fédération dans les trois mois, sinon les plus hautes instances du football interviendront. Il ne peut pas y avoir de Coupe du Monde sans président.”
La source précise également que la FIFA ne tolérera pas le non-respect par la Fédération espagnole de l’obligation d’organiser une assemblée générale pour élire un nouveau président, ce qui pourrait entraîner une décision sérieuse de la FIFA d’exclure l’Espagne de l’organisation de la Coupe du Monde 2030.
Il convient de rappeler que la Fédération espagnole de football est actuellement sans direction, après que le tribunal arbitral du sport espagnol a suspendu Pedro Rocha pour une durée de deux ans en juillet dernier, lui infligeant également une amende de 33 000 euros pour des manquements à ses devoirs. Rocha avait été nommé président de la fédération espagnole un jour après que le gouvernement espagnol a placé la fédération sous tutelle, suite à la controverse liée à la bise forcée du précédent président Luis Rubiales à la joueuse Jenni Hermoso.