Dakhla : Ouverture de la 12ème Édition du Festival International du Film

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La douzième édition du Festival International du Film de Dakhla a débuté hier soir, mardi, en présence d’une élite de personnalités du monde de l’art, de la création, de la culture et des médias.

Organisé par l’Association de Promotion Culturelle et Artistique des Provinces du Sud jusqu’au 9 juin sous le slogan « Dakhla, porte de l’Afrique », le festival d’ouverture a été marqué par la reconnaissance d’artistes marocains et africains ayant une forte présence dans le domaine du cinéma, ainsi que la projection du film marocain « Je ne suis pas moi-même » du réalisateur Hicham El Jabbari.

Ainsi, les réalisateurs Joseph Compbell de la République Démocratique du Congo, et Mohammed Abderrahman Tazi du Maroc, ainsi que l’actrice marocaine Majdouline Idrissi ont été honorés.

À cette occasion, le directeur du Centre Cinématographique Marocain, Abdellaziz Bouzidani, a également été honoré pour sa contribution remarquable à l’enrichissement du paysage cinématographique marocain.

Dans son discours, le président du festival, Zine El Abidine Charif El Idrissi, a déclaré : « Après onze éditions, ce festival est devenu un rendez-vous cinématographique important en Afrique et dans le monde arabe, réussissant à se positionner de manière remarquable sur la scène culturelle en Afrique et au Moyen-Orient. »

M. Charif El Idrissi a affirmé sa volonté de poursuivre le développement de ce festival et de renforcer le rayonnement de Dakhla à travers la culture en général et le cinéma en particulier, exprimant son admiration pour la passion suscitée par cet événement annuel.

Il a souligné que la nouveauté de cette édition est la création de la plateforme « Dakhla Project », visant à soutenir les projets de scénarios de longs métrages en cours de préparation, ajoutant que ce rassemblement cinématographique est une occasion de dynamiser la promotion culturelle et artistique dans la région de Dakhla Oued Eddahab.

Le festival présentera une variété de longs métrages, dont « Adieu Julia » de Mohamed Kordofani (Soudan), « Le fantôme de Boko Haram » de Cyril Rencurel (Cameroun), « Je suis le capitaine » de Mathieu Garonne (Italie), « Quand l’heure de l’Afrique viendra » de David Pierre Villa (Congo Brazzaville), « Maman Wata » de J.S. Opas (Nigeria), « Amakour » d’Ahmed El Khedri (Koweït), « Trois » de Nayla Al Khaja (Émirats arabes unis), et « La Coupe de l’amour » de Noufel Braoui (Maroc).

Le réalisateur belge Manuel Bot présidera le jury de la compétition officielle, composé notamment de la professeure universitaire Sanaa Guati (Maroc), de la scénariste et réalisatrice Rahmatou Keïta (Niger), de l’actrice Salwa Mohamed Ali (Égypte) et du réalisateur Michael Raeburn (Zimbabwe).

En ce qui concerne les courts métrages, des films tels que « Héritage » de Hussein Hajjazi (Liban), « Lupita Kosempa » de Compoka Maini (République Démocratique du Congo), « En silence » de Mazinka Barros (Sénégal), « Ce que Dieu a envoyé » d’Amina Mamane (Niger), « Le Bnjri » de Moussa Nacer Al Kindi (Oman), « La disparition de Madame N » de Mina Youssef (Égypte), « Mademoiselle Selfie » de Naïma El Ziani (Maroc), et « Salon de coiffure » de Fatima Wardi (Soudan) seront présentés.

Le réalisateur Adel El Fadili (Maroc) présidera le jury du concours de courts métrages, avec notamment la réalisatrice Mary Noëlle Niba (Cameroun), le directeur de la photographie Amin Msaddei (Tunisie), la journaliste Leila El Lab (Maroc) et la réalisatrice et monteuse Catherine Mantion (France).

Le programme des activités parallèles du festival comprendra un colloque culturel sur le rôle de l’intelligence artificielle dans la créativité et la production cinématographique, une table ronde sur « Le cinéma et le récit national », deux séminaires, le premier sur « Le cinéma et la distribution : stratégies de diffusion audiovisuelle » et le second sur l’expérience cinématographique du réalisateur Mohammed Abderrahman Tazi, ainsi qu’un atelier sur les principes de la réalisation.

À cette occasion, des projections cinématographiques destinées au grand public seront également programmées, notamment le film marocain « Les divorcées de Casablanca » de Mohamed Ahed Bensouda, ainsi que des films d’animation pour enfants.

Cette édition se démarquera par la mise en place de la plateforme « Dakhla Project », visant à fournir une assistance matérielle et une formation aux projets de scénarios de longs métrages en cours de préparation, au profit de producteurs et réalisateurs arabes, africains ou de la diaspora.

poup

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