Maroc : Indemnisation d’une femme victime du vaccin AstraZeneca d’un montant de 250 mille dirhams

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La Cour administrative de Rabat a rendu une décision finale imposant au gouvernement marocain, y compris au Premier ministre et au ministère de la Santé et de la Protection sociale, de verser une indemnité financière de 25 millions de centimes (250 000 dirhams) et de prendre en charge les frais de justice, tout en rejetant le reste des demandes.

La Cour a confirmé un lien de causalité entre la réception du vaccin contre le virus Corona par la plaignante et le préjudice subi, comme indiqué dans le rapport des experts, qui a décrit son état comme étant le « syndrome de Guillain-Barré », une condition rare affectant les nerfs, résultant de l’attaque du système immunitaire sur le système nerveux périphérique.

Parmi les symptômes que la plaignante a subis après avoir reçu le vaccin AstraZeneca le 25 février 2021, figuraient une perte de muscle facial, de l’anxiété, de la dépression, des troubles du sommeil et des maux de tête, ainsi qu’une incapacité temporaire totale pendant environ 432 jours et une incapacité permanente de 15%.

La Cour a précisé que la plaignante était professeure d’université, et que cet impact sur sa profession justifiait une compensation pour les dommages qui en ont résulté.

La plaignante a présenté des prescriptions médicales, des analyses et des factures, ainsi que des détails sur le dépôt des dossiers médicaux à la Caisse nationale de sécurité sociale, pour prouver que les frais médicaux s’élevaient à 20 367,85 dirhams.

La Cour a souligné que l’État marocain était responsable de protéger les citoyens contre les risques du vaccin contre le virus Corona, en particulier après avoir fortement encouragé tout le monde à se faire vacciner.

De son côté, le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Baitas, a nié tout refus de la part du gouvernement de discuter des conséquences des vaccins.

En ce qui concerne le vaccin AstraZeneca, il a été retiré dans plusieurs pays après que la société a reconnu la présence d’effets secondaires rares et graves, la société ayant fourni des explications selon lesquelles la décision était due à des raisons commerciales et non à la poursuite judiciaire.

poup

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