Le ministre des Transports et de la Logistique, Mohamed Ben Abdeljalil, a clarifié la controverse entre les agents de la circulation et les citoyens concernant l’utilisation des vitres teintées ou « vitrées » dans les véhicules lorsqu’il répondait à une question écrite du chef du « Groupe parlementaire de la Marche » à la Chambre des députés, Idriss Sentissi.
Le ministre a affirmé que les spécifications techniques relatives aux vitres de sécurité et à leur installation dans les véhicules, y compris le degré de teinte, sont définies dans la décision du ministre de l’Équipement et des Transports numéro 2865.10.
Il a souligné que le taux de transmission lumineuse des vitres avant et de toute vitre utilisée par le conducteur pour la visibilité ne doit pas être inférieur à 70 %, afin d’assurer le contrôle par les autorités routières de la sécurité des passagers et du respect des règles de circulation.
Le ministre a ajouté que les spécifications techniques appliquées dans le royaume sont les mêmes que celles adoptées par l’Organisation des Nations unies. Sentissi a soulevé cette question dans sa question écrite au ministre, exprimant son étonnement face à l’absence de définition du degré de teinte dans le code de la route, contrairement à de nombreux autres pays.
Sentissi a également demandé quelles mesures le ministère prendrait pour clarifier et résoudre la controverse autour de cette question, exigeant la définition d’un pourcentage de teinte conforme aux normes internationales, pouvant être mesuré par les agents de la circulation à l’aide d’outils spécialisés, comme c’est pratiqué à l’échelle mondiale.
Ces démarches s’inscrivent dans le cadre des efforts du gouvernement pour clarifier les réglementations et normes liées à la sécurité routière et aux véhicules, et pour parvenir à un large consensus sur cette question entre toutes les parties concernées.