Jeudi 3 avril, un bombardement israélien a touché une école abritant des déplacés à Gaza, faisant au moins 31 morts et plus de 100 blessés, selon la défense civile locale. L’armée israélienne affirme avoir visé un « poste de commandement du Hamas », sans pouvoir confirmer si l’école a été touchée directement.
Le Hamas a condamné l’attaque, dénonçant un ciblage continu de civils. Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a exprimé son horreur après la mort de 15 membres du personnel de santé et humanitaires, retrouvés dans une fosse commune à Rafah, évoquant un possible crime de guerre.
Israël affirme enquêter sur l’incident et évoque la présence de « terroristes » dans les ambulances visées. L’ambassadeur israélien à l’ONU, Danny Danon, a mis en doute la neutralité du Croissant-Rouge palestinien.
L’ONU dénonce également le blocus de Gaza, qualifié de « punition collective », et les déclarations de responsables israéliens sur une éventuelle annexion du territoire, en contradiction avec le droit international.
Sur le plan diplomatique, Emmanuel Macron se rendra dimanche à El-Arich, en Égypte, à proximité de Gaza, pour réaffirmer son soutien à un cessez-le-feu.
Enfin, l’Observatoire syrien des droits de l’homme rapporte de nouvelles frappes israéliennes près de Damas, alors que l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie met en garde contre une escalade régionale.