En 2024, les entrées irrégulières dans l’Union Européenne ont fortement diminué. Elles ont atteint leur plus bas niveau depuis 2021. Cette baisse est principalement due à un renforcement des contrôles policiers sur certaines routes migratoires.
Une réduction significative des traversées illégales
L’agence Frontex a observé plus de 239 000 entrées irrégulières en 2023. Parmi ces migrants, environ 10 % étaient des femmes. Cependant, en 2024, les données préliminaires montrent une réduction de 38 %. C’est la plus faible valeur depuis 2021, une période marquée par les effets de la pandémie de COVID-19.
Les raisons de cette baisse
Cette diminution est due à plusieurs facteurs. D’abord, le nombre de migrants passant par le Centre Méditerranéen et les Balkans occidentaux a baissé. En outre, la coopération entre l’Union Européenne et ses partenaires a été renforcée pour lutter contre les réseaux de trafic humain.
Réduction sur la route des Balkans
La route des Balkans a enregistré une baisse spectaculaire de 78 % par rapport à l’année précédente. Cette chute est le résultat direct des actions renforcées contre les réseaux de passeurs.
Moins d’arrivées par le Centre Méditerranéen
Sur la route du Centre Méditerranéen, les entrées irrégulières ont diminué de 59 %. Ce déclin est lié à une baisse des départs depuis la Tunisie et la Libye. Ces deux pays étaient des points de départ clés pour de nombreux migrants.
L’impact de la coopération renforcée
Frontex souligne l’importance de la coopération internationale. Grâce aux efforts conjoints de l’UE et de ses partenaires, les réseaux de trafic humain ont été sérieusement réduits. Par conséquent, les traversées irrégulières aux frontières de l’Europe ont diminué.
La coopération et la surveillance ont payé
Malgré une pression migratoire persistante, des efforts renforcés ont porté leurs fruits. En 2024, les entrées irrégulières en Europe ont fortement diminué. Cela montre l’efficacité des politiques de surveillance et de coopération.