La chanteuse marocaine retirée, Naima Samih, est décédée dans les premières heures de ce samedi, à l’âge de 72 ans, après une longue lutte contre la maladie.
L’artiste avait été hospitalisée en décembre dernier dans une clinique privée de Rabat, suite à une grave dégradation de son état de santé, conséquence de sa lutte contre le cancer depuis plusieurs années.
Son dernier passage médiatique remonte à 2016, lorsqu’elle a été honorée lors du festival à Tétouan.
Naima Samih, icône de la musique marocaine, avait abruptement quitté la scène musicale en 2007, sans jamais annoncer officiellement son retrait. Il a ensuite été révélé par des sources proches de l’artiste qu’elle avait accompli le pèlerinage à La Mecque et décidé de porter le hijab.
La chanteuse, connue pour son célèbre morceau « Yak Ajarehi », fait partie des plus grandes voix de la musique marocaine du 20e siècle. Elle a débuté sa carrière dans les années 1970, avec des chansons qui ont connu un grand succès non seulement au Maroc, mais aussi en Algérie, en Tunisie, et dans de nombreux autres pays arabes.
Naima Samih se distingue par sa voix unique et son style d’interprétation proche des traditions musicales du sud du Maroc et des influences berbères. Elle était également reconnue pour sa sensibilité et sa timidité face au public.
Au cours de sa carrière, elle a collaboré avec de nombreux grands compositeurs et auteurs, tels que Abdellah Aissami, Ali Hadani, Abdelkader Rachidi, Mohamed Benabdesalam, et le compositeur tunisien Youssef Al-Mahna.