La nouvelle Ligne à Grande Vitesse (LGV) Kénitra-Marrakech, dont les travaux ont été lancés jeudi par sa majesté le Roi Mohammed VI, contribuera à instaurer une justice spatiale au Maroc. C’est ce qu’a affirmé Mohamed Smouni, directeur général adjoint de l’Office National des Chemins de Fer (ONCF).
Selon lui, ce projet s’inscrit dans la continuité du succès de la première LGV reliant Tanger à Casablanca, mise en service en 2018. Cette nouvelle ligne permettra de connecter plusieurs territoires, en reliant des villes, des aéroports et de grands stades.
Grâce à ce chantier d’envergure, le réseau marocain de trains à grande vitesse dépassera les 600 kilomètres. « Le Royaume rejoindra ainsi le cercle des pays dotés de cette technologie moderne », a précisé M. Smouni.
Il a également souligné que cette LGV réduira considérablement les temps de trajet, offrira de nouveaux services à des prix adaptés et contribuera à la protection de l’environnement. Il a salué la vision de SM le Roi, qui a permis au Maroc de développer une expertise solide pour mener à bien ce type de projet.
Pour M. Smouni, ce projet positionne le Maroc comme un leader en matière de transport ferroviaire en Afrique et dans le monde arabe. Il a ajouté que les pays émergents s’inspirent de ce modèle pour rendre les transports accessibles à tous.