En 2024, le secteur marocain du cannabis a affiché une stricte conformité aux règles. Mohamed El Krouj, directeur général de l’Agence Nationale de Régulation des Activités liées au Cannabis (ANRAC), a confirmé qu’aucune infraction légale n’avait été constatée.
La production annuelle a atteint 4 000 tonnes, réparties sur 2 169 hectares. Les autorités locales et les ministères concernés ont collaboré avec l’ANRAC pour encadrer les agriculteurs et les investisseurs. Cette coordination a assuré le respect des réglementations.
Des chiffres impressionnants en 2024
L’agence a étudié 4 158 demandes de licences et délivré 3 371 autorisations, marquant une forte progression. Parmi ces licences, 3 056 ont bénéficié à 2 907 agriculteurs pour la culture et la production de cannabis. Les 315 autres ont été accordées à 158 opérateurs pour des activités connexes.
Objectifs stratégiques pour 2025
Pour l’année à venir, l’ANRAC prévoit de consolider la structuration du secteur. Les priorités incluent :
- L’intensification de l’accompagnement des acteurs.
- La mise en place de formations renforcées.
- L’amélioration de la compétitivité des produits locaux.
L’agence entend également accélérer le développement du secteur tout en garantissant son alignement avec les normes internationales.
Une vision durable
Le cannabis légal devient un levier économique stratégique. Grâce à un encadrement rigoureux et des efforts collectifs, le Maroc s’affirme comme un acteur clé dans ce domaine émergent.