La récente escalade entre Israël et le Hezbollah au Liban a entraîné de graves répercussions humanitaires et sécuritaires, le pays ayant été témoin d’une importante vague de déplacements. Selon les rapports de l’Unité libanaise de gestion des risques de catastrophe, plus de 400 000 personnes, pour la plupart des Syriens, ont traversé la frontière syrienne depuis qu’Israël a intensifié ses raids sur le Liban entre le 23 septembre et le 5 octobre. Cela s’ajoute aux raids israéliens aux postes frontières entre les deux pays, comme celui d’Al-Masnaa, qui ont entraîné la destruction de la route entre le Liban et la Syrie, ce qui a encore compliqué les efforts d’évacuation et de secours humanitaire.
Human Rights Watch a averti que ces frappes israéliennes entravent les opérations d’aide humanitaire et exposent les civils à de graves risques, en particulier en ciblant les zones adjacentes au passage que les civils utilisent pour fuir les zones touchées. L’armée israélienne a confirmé que les attaques visaient des sites militaires du Hezbollah, comme des tunnels utilisés pour transporter des armes.
Les conséquences de cette escalade incluent la mort de plus de 1 200 personnes et des milliers de blessés, ainsi que le déplacement de plus d’un million de personnes à l’intérieur du Liban. Le Hezbollah a répondu aux attaques en lançant des roquettes et des obus visant des sites israéliens.