Le président tunisien sortant Kais Saied estime qu’il est investi d’une mission divine pour sauver la Tunisie des conspirations étrangères, malgré les critiques des organisations de défense des droits de l’homme et de l’opposition concernant le recul des droits fondamentaux et la « déviation autoritaire » depuis son arrivée au pouvoir. Même s’il ne mène pas une campagne électorale traditionnelle, Saïd compte sur ses précédentes visites dans les zones défavorisées pour renforcer sa base populaire.
La Tunisie est confrontée à de graves crises économiques, marquées par le chômage et la hausse des prix, tandis que l’opposition souligne l’incapacité de Saïd à gérer le pays. Le corps électoral, nommé par lui, a disqualifié trois concurrents de premier plan, augmentant ainsi les inquiétudes de l’opposition quant à l’intégrité des prochaines élections.
Saeed ignore les critiques et affirme qu’il est engagé dans une « guerre de libération » contre la corruption, soulignant l’importance de la souveraineté nationale et ignorant les diktats des institutions internationales. Malgré les défis économiques, il adhère au principe de « l’autonomie » comme moyen de sortir de la crise.