Le chef du Conseil de souveraineté transitoire soudanais, Abdel Fattah Al-Burhan, a confirmé lors de son discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies que la volonté du peuple soudanais prévaudra et a présenté une carte pour mettre fin à la guerre dans le pays. Al-Burhan a appelé à ce que les Forces de soutien rapide soient classées comme « milice terroriste », soulignant les crimes et violations qu’elles ont commis.
Al-Burhan a expliqué que ces forces ont commencé la guerre en tentant de prendre le pouvoir, et que celle-ci s’est transformée en une guerre globale contre le peuple soudanais. Il considère que la qualification de groupe terroriste repose sur des crimes tels que le nettoyage ethnique et le génocide.
Il a évoqué la nécessité de mettre fin aux opérations de combat en retirant les forces rebelles, en les rassemblant dans des zones spécifiques et en les désarmant. Il a souligné l’engagement des forces armées soudanaises en faveur de la transformation démocratique et du droit du peuple à choisir ses dirigeants, soulignant l’importance de rechercher la paix avec les groupes armés et de parachever l’Accord de paix de Juba.
