DANS QUELS PAYS LES INVESTISSEURS CRYPTO ONT-ILS RÉALISÉ LE PLUS DE GAINS EN 2021 ?

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Aux Etats-Unis, les investisseurs ont enregistré des gains de 47 milliards de dollars l’an dernier. C’est le pays qui arrive en tête dans ce domaine. La France figure en huitième position.

Les investisseurs surfent de plus en plus sur la montée en puissance cryptomonnaies.  Les investisseurs et particuliers détenant des cryptomonnaies ont ainsi réalisé des gains totaux de 162,7 milliards de dollars en 2021, contre 32,5 milliards de dollars en 2020, révèle une étude mondiale de Chainalysis, société spécialisée dans la blockchain. 

Mais dans quels pays ont-ils réalisés globalement le plus de gains en cryptomonnaies? Selon les estimations de Chainanlysis (voir méthodologie à la fin), les Etats-Unis sont largement en tête des 50 pays étudiés, avec 47 milliards de dollars de gains pour l’ensemble des investisseurs, suivis par le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Japon et la Chine.

4,1 milliards de gains en France en 2021

De son côté, la France figure en huitième position, avec 4,1 milliards de dollars (3,8 milliards d’euros) de gains en cryptomonnaies en 2021 pour les investisseurs. Contacté par BFM Crypto, Chainalysis n’est pas en mesure de communiquer les gains totaux en France en 2020, mais précise que les gains de bitcoins en France sont passés de 600 millions de dollars en 2020, à 1,8 milliard de dollars en 2021.

On rappelera qu’en France, les cryptomonnaies rentrent dans le champ de la flat tax de 30%  (le prélèvement forfaitaire unique ou PFU, avec 17,2% de prélèvements sociaux auxquels s’ajoutent 12,8% d’impôt sur le revenu), avec un régime dédié concernant les actifs numériques.

L’activité de la Chine en déclin

L’étude de Chainalysis met en évidence la perte de vitesse de la Chine dans le secteur des cryptomonnaies, qui s’explique par les mesures de répression mises en place par le gouvernement. En septembre, la banque centrale chinoise a annoncé que toutes les transactions liées aux cryptomonnaies devenaient illégales.

Or, la technologie de la blockchain étant par nature décentralisée, cela n’a pas empêché les investisseurs et particuliers de réaliser des gains sur place à hauteur de 5,1 milliards de dollars en 2021, contre 1,7 milliard de dollars en 2020, en croissance donc de 194 % en glissement annuel. “Bien que cela puisse sembler substantiel, cela représente un taux de croissance inférieur à celui d’autres pays”, souligne l’étude, citant une croissance de 476 % des gains aux Etats-Unis en un an (de 8,1 à 47 milliards de dollars), le Royaume-Uni et l’Allemagne affichant des taux de croissance presque similaires.

L’ether devance le bitcoin

Autre fait notable de l’étude: l’ether, la deuxième plus grosse cryptomonnaie en terme de capitalisation (aujourd’hui de 335 milliards de dollars) après le bitcoin (autour de 711 milliards de dollars actuellement), devance de peu le bitcoin en matière de gains réalisés dans le monde, avec un total de 76,3 milliards de dollars, contre 74,7 milliards de dollars de gains avec le bitcoin.

Un phénomène qui s’explique, selon Chainalysis, par la montée en puissance de la finance décentralisée (DeFi) en 2021, qui utilise notamment la blockchain ethereum et sa propre cryptomonnaie l’ether. Pour rappel, la finance décentralisée est un système financier ouvert, accessible à n’importe quel utilisateur, qui permet en outre de réaliser certaines opérations classiques de la finance traditionnelle (comme des prêts).

Des estimations complexes à réaliser

Chainalysis reconnaît que sa méthode de calcul des gains en cryptomonnaies par pays demeure complexe et “pas parfaite”, en raison de la nature décentralisée de la technologie blockchain.

Pour rappel, un peu comme un livre numérique, la blockchain regroupe tous les blocs (transactions) d’un réseau, du plus ancien au plus récent. Les deux blockchains les plus connues sont bitcoin et ethereum.

“Tout d’abord, nous mesurons les flux sur la blockchain, au niveau macroéconomique, de tous les cryptoactifs que nous suivons vers chaque entreprise de cryptomonnaies que nous suivons. Ensuite, nous estimons les gains totaux et collectifs réalisés sur chaque actif en mesurant les différences entre la valeur en dollars américains de tous les retraits de l’actif et la valeur de tous les dépôts de l’actif. Nous répartissons ensuite ces gains (ou pertes) par pays en fonction de la part du trafic sur le web que chaque pays représente sur le site web de chaque plateforme d’échange de crypto-monnaies”, explique Chainalysis.

poup

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