La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a révélé que les crédits alloués au parc automobile de l’État et des institutions publiques ont atteint en moyenne 3,094 milliards de dirhams sur les années 2024 et 2025, contre 2,673 milliards entre 2020 et 2023.
Malgré cette hausse, ces dépenses restent inférieures aux niveaux observés entre 2012 et 2014, qui dépassaient 3,5 milliards de dirhams par an.
Cette augmentation est liée aux mesures prises durant la période de l’état d’urgence sanitaire, où le gouvernement avait limité les dépenses non essentielles, notamment dans les secteurs du transport et de la logistique, à l’exception des secteurs vitaux tels que la sécurité et la santé.
Les crédits couvrent principalement les taxes annuelles sur les véhicules, l’acquisition de voitures utilitaires, de voitures de tourisme, de motos, ainsi que les coûts liés au carburant et aux huiles, qui représentent environ 60 % du budget alloué entre 2021 et 2025.
La ministre a souligné que la stratégie gouvernementale vise à rationaliser l’utilisation du parc public par plusieurs mesures :
- Réduction du nombre de véhicules de service.
- Renouvellement du parc et retrait progressif des véhicules anciens.
- Mise en place de normes uniformes pour les achats et équipements.
- Renforcement des systèmes de contrôle et de suivi.
- Intégration de véhicules électriques et hybrides pour réduire l’impact environnemental.
- Délégation de la gestion des ateliers non essentiels.
Elle a également rappelé que la gestion du parc est encadrée par une série de textes réglementaires qui favorisent la rationalisation, interdisent l’achat de véhicules utilitaires pour un usage administratif, et imposent la mise hors service des véhicules obsolètes.
