Le Festival international de dhikr et de samaâ « Dar Dmana », qui se tient actuellement à Ouezzane, fait face à une polémique après des rumeurs sur la participation d’un artiste marocain accusé d’avoir pris part à des événements culturels en Israël.
Selon certaines publications sur les réseaux sociaux, un chanteur de musique spirituelle annoncé au programme aurait participé à des festivals considérés comme « normalisateurs » sous couvert de dialogue pour la paix.
Ce qui a suscité une vague d’indignation, certains estimant que cet événement, soutenu par des institutions publiques, ne devrait pas nuire à la réputation spirituelle de la ville ni aller à l’encontre de la cause palestinienne.
En réponse, l’organisation du festival a publié un communiqué officiel dans lequel elle dément fermement ces allégations, précisant que les accusations visant le chanteur Marouan Hajji, ambassadeur reconnu de la musique spirituelle, sont infondées et démenties depuis 2019.
Le communiqué souligne que l’artiste n’a jamais participé à un événement dans le cadre de cette prétendue normalisation.
L’organisation affirme également son attachement constant à la cause palestinienne, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, et appelle la population de Ouezzane à faire de cette édition une célébration de l’identité spirituelle et culturelle du Maroc, tout en contribuant au dynamisme économique et social local.





