Depuis plusieurs jours, les auto-écoles marocaines font face à une crise majeure due à un dysfonctionnement au niveau de la Trésorerie Générale du Royaume (TGR).
Ce problème empêche la perception des droits d’enregistrement nécessaires pour constituer les dossiers des candidats au permis de conduire, bloquant ainsi la procédure des examens.
Les percepteurs refusent désormais d’encaisser ces droits, sans fournir d’explications claires, créant un véritable casse-tête pour les professionnels du secteur.
Au cœur du problème se trouve un différend sur la répartition des 700 dirhams perçus : 300 dirhams pour la TGR, 150 dirhams pour la Direction des collectivités territoriales via les conseils provinciaux, et 250 dirhams pour l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA).
Cette situation a provoqué l’arrêt temporaire des paiements, mettant en difficulté les auto-écoles et leurs clients. En effet, sans paiement validé, les dossiers ne peuvent pas être déposés dans les délais réglementaires, ce qui force les candidats à reporter voire annuler leurs examens.
L’Union nationale des associations et des propriétaires d’auto-écoles a appelé les autorités à intervenir rapidement. Elle demande la publication d’une note officielle précisant clairement quel organisme doit percevoir ces droits, afin de rétablir le bon fonctionnement du service et préserver les intérêts des auto-écoles comme des candidats.
Cette paralysie administrative risque de fragiliser davantage un secteur déjà confronté à de nombreux défis, impactant directement la formation et l’accès au permis de conduire au Maroc.
