La Galerie des Tours Végétales de Casablanca a accueilli mercredi le vernissage de l’exposition “Héritages”, signée par le peintre congolais Djo Ilanga. Organisé par Art First Galerie sous la curation de Selma Naguib, l’événement a rassemblé de nombreux passionnés d’art autour d’une œuvre vibrante, à la croisée de la mémoire et de la création africaine.
L’exposition, visible jusqu’au 20 juillet, propose une plongée dans l’univers symbolique de l’artiste originaire de Kinshasa, qui explore à travers ses portraits les racines visibles et invisibles de l’identité africaine.
« À travers les motifs wax, les masques traditionnels et les formes sculptées, je fais parler les ancêtres et les silences », explique Djo Ilanga. « Ces œuvres sont des ponts entre hier et aujourd’hui, entre tradition et création. »
Installé au Maroc depuis 2013, l’artiste a découvert sa vocation artistique dans ce pays qu’il considère désormais comme sa seconde maison. « Exposer ici, c’est un accomplissement personnel. Le Maroc m’a offert un espace de liberté et de créativité. Cette exposition est un dialogue entre mon histoire, celle de mon continent, et celle de ce pays d’accueil », a-t-il confié.
Pour Selma Naguib, cette exposition dépasse le cadre personnel : « Héritages est une célébration de l’art africain au Maroc, un pays carrefour où les cultures se rencontrent et se nourrissent. À travers l’œuvre de Djo Ilanga, c’est toute une Afrique qui s’exprime dans un esprit de reconnaissance et d’unité. »
Les toiles colorées de l’artiste, imprégnées de symbolisme, rendent hommage aux cultures africaines tout en interrogeant les notions de transmission, de mémoire et d’héritage. Une exposition forte, à découvrir jusqu’au 20 juillet à Casablanca.