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Mondial 2030: Le Maroc face au défi de la rentabilité des stades

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Alors que le Maroc s’apprête à coorganiser la Coupe du monde 2030 avec l’Espagne et le Portugal, un rapport du Centre de prospective économique et sociale attire l’attention sur un enjeu crucial : la rentabilité des stades après la compétition.

Le Maroc prévoit d’investir près de 52 milliards de dirhams (environ 5 milliards de dollars) dans les infrastructures sportives. Mais que deviendront ces équipements une fois le tournoi terminé ? L’expérience du Brésil (2014) et de l’Afrique du Sud (2010) montre que certains stades peuvent devenir des « éléphants blancs », coûteux à entretenir et peu utilisés.

Pour éviter ce scénario, le Royaume doit rentabiliser ses stades en multipliant les sources de revenus : accueil de matchs nationaux et internationaux, concerts, festivals, salons professionnels, et autres événements privés. À l’international, certains stades génèrent plus de 20 millions de dollars par an grâce à des activités non sportives.

Le rapport insiste aussi sur l’équité territoriale : les investissements doivent profiter à plusieurs régions, pas seulement à Casablanca ou Rabat. Des stades modernes à Agadir, Tanger ou Fès pourraient devenir des pôles économiques et touristiques s’ils sont bien intégrés dans leur environnement.

Autre enjeu majeur : l’accessibilité. Un stade moderne doit être bien relié aux transports, entouré de commerces et services, et pensé comme un élément d’un tissu urbain vivant.

Le Maroc dispose d’atouts importants : une passion populaire pour le football, une position géographique stratégique entre l’Europe et l’Afrique, ainsi qu’un secteur privé en plein essor. Le rapport recommande de créer des sociétés régionales de gestion pour professionnaliser l’exploitation des stades, et d’envisager le modèle « Stadium as a Service », où les stades deviennent de véritables centres multiservices.

Les droits de naming sont également une piste prometteuse. Très peu exploités au Maroc, ils pourraient générer des revenus conséquents, à l’image de stades internationaux comme le Santiago Bernabéu ou l’Allianz Arena.

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