Dans une décision jugée excessive et absurde, le gouvernement algérien a récemment annoncé l’imposition de visas d’entrée pour les ressortissants marocains. Cette mesure, révélée le 26 septembre dernier par le ministère algérien des Affaires étrangères, s’appuie sur des accusations fantaisistes selon lesquelles le Maroc organiserait des actions menaçantes pour la stabilité de l’Algérie. En réponse à cette provocation, le Maroc a choisi de faire preuve de retenue et d’indifférence, affirmant clairement que la réciprocité n’est pas à l’ordre du jour.
Face à cette nouvelle escalade des tensions, une source gouvernementale marocaine a déclaré : « La réciprocité n’est pas à l’ordre du jour. Le Maroc est dans une démarche d’ouverture, consistant à supprimer les visas et non pas à les imposer. » En effet, le Maroc a récemment signé des accords d’exemption de visa avec d’autres pays, renforçant ainsi son engagement envers une politique d’ouverture.
Cette position reflète une stratégie plus large de la diplomatie marocaine, qui choisit d’ignorer les provocations d’Alger. Cela fait des années que le régime algérien multiplie les mesures hostiles sans réponse significative de la part du Maroc. Dans un contexte où l’Algérie ferme ses frontières terrestres depuis 1994 et interdit l’accès à son espace aérien pour les avions marocains, l’imposition d’un visa apparaît comme une démarche supplémentaire dans une série de décisions irrationnelles.
À première vue, cette mesure pourrait laisser penser que les Marocains cherchent à se rendre en Algérie. Pourtant, les statistiques montrent que le Maroc a accueilli 14,5 millions de touristes en 2023, tandis que l’Algérie attire moins de 3 000 touristes étrangers par an. Ainsi, cette décision semble viser principalement les Algériens eux-mêmes. En restreignant l’accès des Marocains, le régime algérien espère limiter les voyages de ses citoyens vers le Maroc, qui pourraient ternir l’image de son gouvernement.
Un analyste a souligné que « la véritable cible de cette décision est d’éviter que la propagande algérienne sur le Maroc ne soit mise à mal par les réalités du terrain. » En effet, de nombreux Algériens affluent au Maroc pour leurs vacances, et les personnalités algériennes de renom contribuent à une image positive du Royaume sur les réseaux sociaux.
La stratégie marocaine repose sur un principe de retenue face aux provocations. Le royaume a toujours affirmé son désir d’établir des relations fondées sur la confiance et le dialogue avec l’Algérie, malgré les tensions persistantes. En choisissant de ne pas répondre à cette dernière provocation, le Maroc envoie un message clair : il ne s’engagera pas dans des querelles futiles, mais continuera à avancer dans sa propre voie.
Les décisions épidermiques du régime d’Alger, qu’elles soient motivées par la peur ou la nécessité de détourner l’attention des problèmes internes, ne trouvent pas d’écho au Maroc. Le royaume préfère se concentrer sur son développement et sa diplomatie, en évitant de se laisser entraîner dans une spirale de tensions inutiles.
En fin de compte, la décision algérienne d’imposer des visas aux Marocains révèle davantage les faiblesses internes du régime d’Alger qu’elle ne constitue une menace pour le Maroc. La réponse marocaine, faite de retenue et de sagesse, témoigne d’une maturité diplomatique qui vise à préserver des relations constructives pour l’avenir. Alors que l’Algérie semble s’enliser dans des stratégies provocatrices, le Maroc continue de tracer sa route, démontrant ainsi qu’un État responsable ne se laisse pas distraire par des provocations sans fondement.