La région du Moyen-Orient est témoin d’une escalade des tensions, alors que les efforts diplomatiques s’accélèrent pour contenir l’escalade militaire et empêcher le déclenchement d’une guerre à grande échelle. Cela fait suite à l’attente d’une réponse de l’Iran et du Hezbollah à l’assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran, et du chef du Hezbollah, Fouad Shukr, dans la banlieue sud de Beyrouth en juillet dernier.
Dans ce contexte, l’envoyé américain Amos Hockstein est arrivé à Beyrouth pour sa cinquième visite depuis le début de la bataille du « déluge d’Al-Aqsa », pour tenter de calmer la situation entre le Hezbollah et Israël, alors que le sud du Liban connaît une escalade de l’intensité. d’affrontements militaires.
Au cours de sa visite, Hockstein a rencontré le président du Parlement, Nabih Berri, et a souligné la nécessité de parvenir à une solution diplomatique pour éviter le déclenchement d’une guerre totale entre le Liban et Israël. Il a souligné que le président Biden travaille dur pour parvenir à un accord de cessez-le-feu à Gaza et a expliqué que Washington estime que l’arrêt des combats à Gaza pourrait contribuer à calmer la situation au Liban.
Pour sa part, le Premier ministre libanais Najib Mikati a mis en garde contre la gravité de la situation actuelle, soulignant que l’action diplomatique représente une opportunité limitée pour prévenir la guerre et mettre fin à l’agression israélienne. Il a souligné l’engagement du Liban à mettre en œuvre la résolution 1701 émise par le Conseil de sécurité de l’ONU, soulignant l’importance de cette résolution comme point d’entrée à toute solution possible.