- Déclarations du président iranien :
- Réaction attendue : le président iranien Massoud Pezeshkian a déclaré que l’assassinat d’Ismail Haniyeh à Téhéran est une « grave erreur sioniste » qui ne restera pas sans réponse. Pezeshkian a ajouté que l’attaque contre Haniyeh en tant qu’invité en Iran est une violation du droit international et il espère qu’elle sera condamnée par le monde.
- Attentes de la réaction iranienne :
- Une réponse dure et douloureuse : Une source iranienne a confirmé à Al Jazeera que Téhéran réagirait de manière dure et douloureuse, soulignant que toute réponse serait plus grande qu’une simple réponse symbolique. La source a ajouté que l’Iran estime qu’Israël transgresse les tabous et doit payer le prix de ses actes.
- Visite diplomatique :
- Visite du ministre jordanien des Affaires étrangères : Les déclarations de Pezeshkian et la visite du ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi à Téhéran surviennent à un moment sensible. Al-Safadi se rend à Téhéran au milieu des tensions entre l’Iran et Israël, alors que les dirigeants jordaniens devraient recevoir des messages de Téhéran concernant la situation actuelle.
- Médiations internationales :
- Efforts de désescalade : Les États-Unis et leurs partenaires, dont la France, la Grande-Bretagne, l’Italie et l’Égypte, font des tentatives diplomatiques pour empêcher une nouvelle escalade dans la région. Ces efforts coïncident avec les avertissements iraniens adressés à Israël contre toute tentative de le pousser à ne pas répondre.
- Avertissements d’escalade :
- La Jordanie et sa sécurité : Dans des déclarations précédentes, le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Al-Safadi, a averti que toute escalade pourrait affecter la sécurité jordanienne. Al-Safadi a souligné que la Jordanie ne sera pas un champ de bataille et qu’elle est prête à faire face à toute violation de son espace aérien.
Contexte : Les tensions entre l’Iran et Israël s’accentuent après l’assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran, un attentat qui a incité Téhéran à annoncer son intention de réagir avec force. La visite de Safadi à Téhéran reflète les préoccupations régionales et les tentatives visant à apaiser les tensions et à garantir que le conflit ne s’étende pas.
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