Les étudiants des facultés de médecine et de pharmacie du Royaume maintiennent leur mouvement de grève et prévoient un sit-in massif devant le siège du Parlement ce jeudi 29 février 2024 pour faire entendre leurs revendications.
La crise, débutée il y a environ deux mois, semble loin de trouver une résolution. Depuis novembre dernier, les étudiants en médecine ont entamé une grève ouverte en raison du manque d’interaction du département de tutelle avec leurs revendications.
Lors d’une conférence de presse le 26 février, la Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie a appelé les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur à assumer leurs responsabilités politiques, les accusant d’ignorer leurs revendications légitimes.
La commission a souligné que la sortie de crise nécessite un débat sérieux prenant en compte les intérêts du secteur, rejetant les accusations gratuites portées contre les membres de la commission. Elle a également affirmé que la décision de grève avait été approuvée par 91% des étudiants, soulignant son caractère légitime et démocratique.
Les membres de la commission ont critiqué la réunion du 15 février 2024 avec les représentants des départements de tutelle et les doyens, la qualifiant de tergiversation visant à faire plier les représentants des étudiants malgré leur bonne foi.
Les engagements pris par les départements il y a presque deux ans sont considérés comme des promesses en l’air. Les revendications des étudiants incluent le rejet de la réduction de la durée du cursus de formation médicale, l’opposition à l’augmentation du nombre d’étudiants, la demande de nouvelles structures hospitalières conformes aux normes pédagogiques, et l’augmentation des indemnités pour les missions exceptionnelles.
