Le dernier rapport de l’index Speedtest Global Index met en lumière un progrès significatif de la vitesse de l’Internet mobile au Maroc. Le pays a amélioré son classement de trois places pour se retrouver à la 61e position mondiale, avec une vitesse de téléchargement atteignant 62,24 Mbps. Toutefois, bien que cet avancement soit notable, l’Internet fixe au Maroc reste encore largement en retard, occupant la 116e place mondiale avec une vitesse de seulement 35,98 Mbps.
Des investissements en infrastructure pour l’Internet mobile
Ce succès dans l’Internet mobile est le fruit d’importants investissements dans les infrastructures des réseaux mobiles au Maroc. Ces efforts ont permis d’améliorer progressivement les vitesses de connexion. Cependant, malgré cette amélioration, le royaume reste encore loin des meilleures positions au niveau régional, notamment en comparaison avec les pays du Golfe.
Comparaison avec les pays arabes et du Golfe
Au niveau arabe et international, les Émirats Arabes Unis dominent le classement des vitesses de l’Internet mobile avec une impressionnante vitesse de 545,94 Mbps, suivis par le Qatar avec 521,51 Mbps, et le Koweït avec 314,39 Mbps. En comparaison, la vitesse de l’Internet mobile au Maroc représente à peine 11% de celle des Émirats et 12% de celle du Qatar.
Internet fixe : un retard persistant
En ce qui concerne l’Internet fixe, la situation est encore plus marquée. Les Émirats Arabes Unis occupent la tête du classement arabe avec une vitesse de 310,03 Mbps, tandis que Singapour se positionne au sommet du classement mondial avec 336,45 Mbps, soit dix fois la vitesse de l’Internet fixe au Maroc.
Un écart majeur avec les pays du Golfe
Ces données soulignent l’écart considérable entre le Maroc et les pays du Golfe dans le domaine de l’Internet. Les utilisateurs des Émirats, du Qatar et du Koweït bénéficient de vitesses de connexion qui surpassent de loin celles disponibles au Maroc, tant pour l’Internet mobile que fixe. Cet écart reflète les différences de niveau d’infrastructure numérique et l’investissement accru dans le secteur des télécommunications dans ces pays.