Le tribunal de première instance d’Aïn Sebaâ a prononcé, vendredi soir, la condamnation de Mohamed Aouzal, l’ex-président du Raja de Casablanca, à une peine de trois ans et demi de prison ferme ainsi qu’une amende de 200 millions de centimes en faveur de la partie civile. Cette décision fait suite à une plainte déposée contre lui par une compagnie d’assurances.
Les accusations portées contre Mohamed Aouzal : “Abus de confiance et complicité”
Mohamed Aouzal a été poursuivi par le parquet pour les accusations de “trahison de confiance” et de “complicité”. Ces accusations font suite à un conflit avec une compagnie d’assurances, qui l’a accusé de n’avoir pas honoré un accord de partenariat signé en 2006. Selon la plainte déposée, Aouzal n’a pas réglé les paiements dus après avoir émis des chèques sans provision d’un montant total de près de 4 milliards de centimes.
L’affaire remontant à 2006 : Un partenariat avorté et des chèques sans provision
En 2006, Aouzal avait conclu un projet de partenariat avec la société d’assurances. Cependant, les paiements pour le projet n’ont pas été effectués conformément aux termes convenus. La société a affirmé que les chèques émis par l’ex-président du Raja étaient sans provision, créant ainsi une dette colossale estimée à 4 milliards de centimes.