Le Conseil du gouvernement a validé le projet de décret n° 2.24.1122. Ce décret fixe les montants du salaire minimum légal dans les secteurs agricoles et non agricoles. Cette décision s’inscrit dans l’engagement du gouvernement à améliorer les conditions de travail et à augmenter les salaires des employés du secteur privé.
Présentation du Projet par le Ministre de l’Intégration Économique
Younes Sekouri, ministre de l’Intégration économique, de l’Entrepreneuriat des petites entreprises, de l’Emploi et des Compétences, a présenté le projet de décret. Mustapha Baitas, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, a également participé à la présentation. Ce dernier a souligné l’importance de cette mesure pour améliorer les revenus des travailleurs.
Le projet s’inscrit dans le cadre de l’accord social signé le 29 avril 2024. Cet accord réunit le gouvernement, les syndicats les plus représentatifs, ainsi que les organisations professionnelles des employeurs. L’objectif est d’augmenter le salaire minimum dans les secteurs agricoles et non agricoles.
L’Accord Social : Un Engagement pour Améliorer les Revenus
Cet accord social vise à augmenter les salaires dans ces secteurs. En appliquant les décisions prises lors de cet accord, le gouvernement cherche à garantir des conditions de travail plus équitables.
Respect des Dispositions Légales
Le projet respecte les dispositions du décret n° 2.08.374 du 9 juillet 2008. Ce décret applique l’article 356 du Code du travail marocain (loi n° 65.99). Ainsi, il assure la conformité avec la législation en vigueur et protège les droits des travailleurs.
Une Augmentation de 5 % du Salaire Minimum
Le projet de décret prévoit une hausse de 5 % du salaire minimum dans les deux secteurs. À partir du 1er janvier 2025, le salaire minimum dans les activités non agricoles sera de 17,10 dirhams de l’heure.
Pour le secteur agricole, le salaire minimum passera à 93 dirhams par jour à partir du 1er avril 2025. Ces ajustements visent à améliorer les conditions de vie des travailleurs dans des secteurs clés pour l’économie du Maroc.