Les grèves des enseignants dans les établissements d’enseignement public se poursuivent en raison de leurs demandes d’amélioration du nouveau système de base, mettant ainsi les élèves en danger de perdre du temps scolaire, ce qui entrave la réalisation du programme d’études.
Ali Fanash, vice-président de la Fédération nationale des associations de parents d’élèves au Maroc, a déclaré que la situation actuelle dans les écoles publiques, caractérisée par la persistance des grèves, menace le parcours éducatif des élèves en prolongeant le temps perdu.
Fanash a expliqué dans une déclaration que les parents des élèves des écoles publiques expriment leur inquiétude face à la situation actuelle de l’école publique en raison des grèves répétées qui gaspillent le temps d’apprentissage de manière continue.
Il a souligné que les parents des élèves demandent à toutes les parties prenantes de ce dossier une “intervention immédiate et urgente pour réparer et sauver l’année scolaire actuelle, ainsi que pour compenser le temps scolaire perdu.”
En revanche, le même porte-parole a exclu la possibilité d’une “année blanche” au cours de l’année scolaire actuelle, notant que la réunion du Premier ministre avec les syndicats de l’enseignement présente des signes positifs pour résoudre ce dossier.
Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a tenu des réunions avec les syndicats de l’enseignement les plus représentatifs le lundi 30 octobre 2023, au cours desquelles il a été convenu d’améliorer le système de base en harmonie avec le développement de la réforme du secteur de l’éducation.
Lors de ces réunions auxquelles ont participé l’Union nationale de l’enseignement, le Syndicat national de l’enseignement, l’Union libre de l’enseignement, et le Syndicat national de l’enseignement, il a été convenu de la volonté commune de mettre en œuvre de manière optimale les dispositions du protocole d’accord signé le 14 janvier 2023. À cette fin, des réunions ultérieures seront organisées pour améliorer le système de base en harmonie avec le développement de la réforme du secteur, selon un communiqué de la présidence du gouvernement.
Les syndicats de l’enseignement les plus représentatifs ont souligné dans un communiqué publié après leur réunion avec le Premier ministre que ce dernier “s’est engagé à fournir des conditions et des garanties pour améliorer le système de base et à réagir positivement aux revendications”.