Les images de la rencontre entre Cristiano Ronaldo et Donald Trump à la Maison-Blanche font polémique. Accueilli dans le cadre d’une délégation saoudienne menée par le prince Mohammed ben Salmane, le footballeur portugais a été photographié aux côtés du président américain et a partagé l’événement sur ses réseaux sociaux.

Si certains saluent cette visibilité internationale, d’autres dénoncent un geste « mal choisi » pour l’image du joueur. Sur les réseaux sociaux et dans les médias, Ronaldo est accusé d’avoir été instrumentalisé par des dirigeants controversés, Donald Trump et le prince saoudien, ce dernier étant notamment pointé pour son rôle dans l’affaire Jamal Khashoggi.
Au Portugal, l’opinion publique est partagée. Le président Marcelo Rebelo de Sousa a rappelé que Ronaldo reste un génie du football et une figure de prestige pour le pays, sans commenter la controverse. En revanche, journalistes et commentateurs ont critiqué la décision du joueur de s’associer à des régimes accusés de violations des droits humains.

Pour Amnesty International, Ronaldo, en tant qu’icône mondiale, aurait pu profiter de cette occasion pour faire entendre sa voix sur la question des droits humains. L’ONG estime que sa présence à la Maison-Blanche et au côté du prince saoudien contribue à détourner l’attention de leur bilan en matière de droits humains.
Cette rencontre a donc provoqué un débat sur la responsabilité morale des personnalités publiques, entre visibilité médiatique et engagement éthique.





