Le Premier ministre indien, Narendra Modi, a pris la parole pour la première fois depuis le début du conflit armé entre l’Inde et le Pakistan, accusant Islamabad d’avoir « choisi d’attaquer » plutôt que de soutenir son pays dans la lutte contre le terrorisme. Lors de son allocution, il a précisé que l’Inde ne tolérerait pas de « chantage nucléaire » et qu’elle riposterait en cas de nouvelle attaque terroriste.
Le conflit a éclaté la semaine dernière avec des échanges de frappes de drones, d’artillerie et de missiles, faisant une soixantaine de morts des deux côtés. Cependant, un cessez-le-feu a été instauré après l’annonce surprise de Donald Trump. Malgré la trêve, les deux pays s’accusent mutuellement de violations répétées de la pause militaire.
Les deux armées se sont depuis abstenues de tout incident majeur le long de la ligne de contrôle (LoC) au Cachemire, bien que les tensions demeurent élevées.