La tension est montée d’un cran entre l’Inde et le Pakistan, deux puissances nucléaires rivales. Mardi 6 mai, New Delhi a lancé une vaste opération militaire baptisée “Sindoor”, visant neuf sites présentés comme terroristes sur le territoire pakistanais. Selon les autorités pakistanaises, 26 personnes ont été tuées dans ces frappes. Islamabad a répliqué par des tirs d’artillerie dans la région disputée du Cachemire, causant huit morts côté indien.
Cette flambée de violence intervient après une attaque meurtrière le 22 avril contre un convoi militaire indien au Cachemire, région sous haute tension depuis 1947. Il s’agit de l’affrontement le plus grave entre les deux pays depuis la crise de 2019.
Le Pakistan a dénoncé un “acte de guerre”, tandis que la communauté internationale s’inquiète de cette escalade entre deux pays dotés de l’arme nucléaire.
Pékin a déclaré vouloir jouer un “rôle constructif” pour apaiser les tensions. Le Royaume-Uni s’est aussi dit prêt à aider à la désescalade, tout comme d’autres acteurs internationaux.
Sur le plan pratique, le conflit a des répercussions au-delà des frontières : plusieurs compagnies aériennes asiatiques comme Korean Air, China Airlines ou Thai Airways ont modifié ou annulé des vols pour éviter l’espace aérien pakistanais.
Alors que les tensions continuent de croître, la communauté internationale appelle à la retenue et au dialogue afin d’éviter une crise de plus grande ampleur.