Les funérailles du pape François auront lieu samedi 26 avril à 10 heures, place Saint-Pierre au Vatican. Des dirigeants du monde entier y sont attendus pour rendre hommage au chef spirituel de plus de 1,4 milliard de catholiques.
Parmi les premiers confirmés figurent le président américain Donald Trump, le président français Emmanuel Macron, ainsi que le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui sera accompagné de son épouse. Ce dernier a salué lundi « un homme de paix qui a prié pour l’Ukraine ».
En revanche, la Russie ne sera pas représentée au plus haut niveau. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré mardi que Vladimir Poutine « n’a pas prévu de déplacement ».
Le cercueil du pape François sera transféré mercredi matin à la basilique Saint-Pierre, où les fidèles pourront venir lui rendre un dernier hommage.
Un message fort sur la vieillesse et la mort
Quelques jours avant son décès, le pape François avait rédigé la préface d’un ouvrage du cardinal Angelo Scola intitulé En attendant un nouveau départ. Ce texte, publié mardi par le quotidien italien Il Messaggero, reflète la pensée du pape sur la vieillesse et l’au-delà.
« Il ne faut pas avoir peur de vieillir », écrivait-il. « Dire vieux, ce n’est pas dire inutile, mais parler d’expérience, de sagesse, d’écoute… des valeurs essentielles dans nos sociétés. »
François insistait aussi sur l’importance des grands-parents dans la transmission des valeurs et dans l’éducation des jeunes. Selon lui, « la mort n’est pas une fin, mais le début de quelque chose de nouveau : l’éternité ».