Une visite controversée
Le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, se rendra en Hongrie ce mercredi 2 avril. Il passera près de cinq jours à Budapest, un geste qui semble défier l’institution internationale.
Soutien de Viktor Orban
Cette visite se déroule à l’invitation du Premier ministre hongrois, Viktor Orban, un dirigeant nationaliste déterminé à ignorer la demande de la CPI. Orban avait déjà annoncé en novembre 2024 que son pays ne respecterait pas le mandat d’arrêt, qualifié de “cynique”. Malgré la ratification du traité de la CPI en 2001, la Hongrie refuse de coopérer.
Un rapprochement idéologique
Les deux dirigeants, figures emblématiques de l’illibéralisme, affichent une proximité idéologique, notamment dans leur lutte contre l’État de droit. Nétanyahou a par ailleurs défendu Orban face à ses discours antisémites, renforçant ainsi leur alliance. Cette rencontre survient après l’offensive israélienne à Gaza, intensifiant leur coopération.