Le Fonds Monétaire International (FMI) a confirmé qu’il était en pourparlers avec l’Argentine pour un prêt supplémentaire de 20 milliards de dollars. Ce financement vise à soutenir le programme de réformes économiques du pays.
Des progrès continus pour finaliser l’accord
Dans un communiqué vendredi dernier, un porte-parole du FMI a déclaré : « Les discussions avancent à tous les niveaux pour finaliser un accord qui aidera l’Argentine à renforcer son programme économique, déjà couronné de succès ». Il a ajouté que tout accord devrait recevoir l’approbation du Conseil exécutif du FMI.
Le contexte de la demande de prêt
Jeudi, le gouvernement de l’Argentine, dirigé par le président Javier Milei, a annoncé que le pays, principal emprunteur du FMI, cherchait à obtenir un prêt de 20 milliards de dollars, en plus des 44 milliards de dollars qu’il doit encore rembourser, selon l’agence de presse AFP.
Un précédent prêt record pour l’Argentine
Le prêt précédent, signé en 2018, reste à ce jour le plus important jamais accordé par le FMI à l’Argentine, un pays qui traverse des difficultés financières majeures. En tout, le FMI a apporté son soutien à l’économie argentine à 22 reprises.
Les attentes concernant le nouveau prêt
Bien que le Conseil exécutif du FMI n’ait pas encore approuvé le programme, le ministre de l’Économie argentin, Luis Caputo, a précisé que ce prêt serait utilisé pour refinancer la Banque centrale. Ce prêt permettrait également d’augmenter les réserves de la Banque centrale argentine à au moins 50 milliards de dollars, contre 26,23 milliards de dollars actuellement.
Des négociations avec d’autres institutions financières
En parallèle, l’Argentine mène également des négociations avec la Banque mondiale et la Banque de développement des Amériques pour obtenir d’autres financements. Ces prêts devraient renforcer la stabilité économique du pays.
L’impact sur le marché des changes
Le prospect d’un nouveau prêt a provoqué une chute significative de la valeur du peso argentin. Les craintes d’une dévaluation de la monnaie ont conduit à une volatilité accrue sur les marchés. Toutefois, le président Milei a écarté cette possibilité, assurant que la dévaluation de la monnaie ne faisait pas partie des plans gouvernementaux.