Ce matin, vendredi, a marqué le début d’une trêve humanitaire dans la bande de Gaza, après 47 jours d’opérations militaires. Cette trêve, la première du genre entre le mouvement du Hamas et Israël depuis le déclenchement du conflit le 7 octobre, a été médiatisée par le Qatar, l’Égypte et les États-Unis.
Pendant la période de la trêve, 50 otages détenus par le Hamas seront libérés, tandis qu’Israël libérera 150 prisonniers palestiniens. Le bilan des morts dans la région s’élève à environ 15 000, selon le ministère de la Santé affilié au Hamas. En Israël, 1 200 personnes ont été tuées dans les attaques du Hamas, selon le bilan officiel du gouvernement israélien.

La trêve a officiellement débuté ce vendredi à 7 heures du matin, dans le but de permettre la libération des otages détenus dans la bande de Gaza en échange de la libération de détenus palestiniens. On s’attend à ce que la première vague de libération d’otages (13 femmes et enfants) ait lieu vers 16 heures (14 heures GMT). Cinquante autres otages seront progressivement libérés pendant la période de la trêve.
En Israël, le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé avoir reçu une liste préliminaire des personnes enlevées, indiquant que les autorités compétentes examinent les détails de la liste et communiquent actuellement avec les familles de tous les prisonniers.
À l’aube de vendredi, une source sécuritaire égyptienne a indiqué qu’une délégation de sécurité égyptienne était arrivée à Al Qods et Ramallah dans le but de récupérer les prisonniers palestiniens libérés et de suivre la conformité à la liste des noms fournie par le gouvernement israélien aux médiateurs, une liste acceptée par le Hamas.
La source a souligné que plusieurs responsables de la sécurité israéliens seraient présents dans la salle égyptienne au passage de Rafah, accompagnés par des responsables de sécurité égyptiens et des représentants du Croissant-Rouge égyptien et de la Croix-Rouge, pour recevoir les prisonniers israéliens libérés de Gaza. Ils seront transportés par avion privé vers Israël via l’aéroport international d’El Arish, selon l’agence “France Presse”.