Le représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, a affirmé que le Sahara est marocain par son histoire, son cadre juridique et la volonté librement exprimée de ses populations.
Intervenant lors du séminaire régional du Comité des 24 (C24) de l’ONU pour le Pacifique, tenu du 21 au 23 mai à Dili, M. Hilale a souligné qu’il est temps pour les autres parties de reconnaître cette réalité et de travailler ensemble à un avenir de paix et de coopération pour la région.
Il a dénoncé le rôle bloquant de l’Algérie dans le processus de règlement du différend autour du Sahara marocain, accusant Alger d’abriter, armer, financer et soutenir diplomatiquement le groupe séparatiste du « polisario », tout en prétendant ne pas être partie au conflit.
M. Hilale a rappelé que plus de 116 pays soutiennent aujourd’hui explicitement l’Initiative marocaine d’autonomie, proposée en 2007, et que plus de 30 consulats généraux ont été ouverts à Laâyoune et à Dakhla, reconnaissant ainsi la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud.
Il a déploré que la question du Sahara continue d’être examinée par le C24 sous un angle dépassé, alors que la réalité sur le terrain a profondément évolué depuis la signature de l’Accord de Madrid en 1975, qui a permis au Maroc de récupérer pacifiquement ses provinces sahariennes.
Selon lui, le Conseil de sécurité a écarté définitivement l’option du référendum d’autodétermination, jugée irréalisable par le Secrétaire général de l’ONU dans son rapport de 2000. Depuis, l’ONU privilégie une solution politique mutuellement acceptable, fondée sur le réalisme et le compromis.
L’ambassadeur a souligné que l’Initiative marocaine d’autonomie constitue « une proposition sérieuse, crédible et novatrice » qui offre aux populations sahraouies une large autonomie dans le cadre de la souveraineté et de l’unité territoriale du Royaume.
