Mustapha Baitas, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement marocain, a exprimé une ferme condamnation de la guerre en cours au Liban et en Palestine, menée par l’armée israélienne. Il a rappelé que le gouvernement avait déjà dénoncé ces actes à plusieurs reprises, notamment à travers des déclarations et communiqués émis par le ministère des Affaires étrangères. Baitas a souligné que le Premier ministre, Aziz Akhannouch, avait réaffirmé cette position lors de tous les sommets où Sa Majesté le Roi était représenté, illustrant ainsi la clarté de la position marocaine sur la question.
Concernant la crise des facultés de médecine et de pharmacie, Baitas a indiqué que le dossier était actuellement entre les mains de la médiation du Royaume, qui agit conformément à la loi pour traiter les problèmes liés à cette situation. Il a ajouté : « Tout le monde attend les résultats qui en découleront, et nous pourrons alors en discuter plus en profondeur. »
Sur la question de la lutte contre la corruption, le ministre a précisé que cette problématique était une priorité majeure pour le gouvernement depuis son installation. Il a mentionné que des mesures significatives avaient été prises, notamment une augmentation des poursuites à l’encontre des responsables, ce qui démontre l’engagement du gouvernement à agir contre toute forme de détournement de fonds publics. Baitas a également abordé le nouveau décret relatif aux marchés publics, qui inclut des éléments nouveaux et soumet la plupart des demandes à une procédure d’appel d’offres.
Le ministre a évoqué le non-fonctionnement de la Commission de lutte contre la corruption, en indiquant qu’il existait d’autres institutions œuvrant dans ce domaine. Il a souligné l’importance de se référer aux lois en vigueur avant d’entreprendre des actions, faisant allusion à l’Autorité nationale de la transparence, de la prévention et de la lutte contre la corruption.
Baitas a insisté sur le fait qu’aucune partie ne pouvait revendiquer une lutte contre la corruption plus efficace que les autres, affirmant que toutes les entités, y compris l’autorité exécutive et les autres institutions constitutionnelles, participent de manière égale à cet effort. Il a également questionné le rôle de l’Autorité nationale de la transparence et comment elle contribue à établir des valeurs de vie publique et des principes de bonne gouvernance.
Le ministre a encouragé toute personne ayant connaissance de dossiers de corruption à se tourner vers la justice, responsable de la répression et du suivi dans ce domaine.
En ce qui concerne l’emploi, Baitas a souligné que le gouvernement reconnaissait la nécessité d’une nouvelle stratégie pour lutter contre le chômage, admettant que le taux de chômage avait augmenté pour diverses raisons, notamment la diminution du secteur agricole dans la création d’emplois en milieu rural et les transformations sociales liées aux nouvelles politiques de soutien social.