Le président américain élu, Donald Trump, a appelé, vendredi, la Cour suprême à suspendre une législation susceptible de mener à l’interdiction de l’application “TikTok”, à la veille de sa prise de fonction le 20 janvier prochain. Cette demande pourrait avoir un impact majeur sur l’avenir de l’application populaire aux États-Unis, à moins que la société mère de “TikTok”, la société chinoise ByteDance, accepte de vendre l’application à une entreprise américaine.
La demande légale de Donald Trump à la Cour suprême
Dans une note juridique adressée à la Cour suprême, l’équipe de Donald Trump a précisé que, “compte tenu de la nouveauté et de la complexité de cette affaire, la Cour devrait envisager de repousser la date limite légale”. Cette mesure donnerait ainsi le temps nécessaire pour traiter les questions soulevées et offrir une possibilité de parvenir à une solution politique.
Contexte des tensions entre Washington et Pékin
Cette démarche intervient alors que les relations entre Washington et Pékin restent tendues, notamment sur les questions de sécurité numérique. L’administration Trump a exprimé des inquiétudes concernant les risques liés à la vie privée et à la sécurité nationale associés à l’utilisation de “TikTok”, accusé de collecter des données sensibles sur les utilisateurs américains. En conséquence, l’administration a insisté sur la nécessité que ByteDance vende l’application à une société américaine, afin de garantir son maintien aux États-Unis.