Bruxelles a accueilli le lancement de la première sommet entre le Conseil de coopération du Golfe (CCG) et l’Union européenne (UE), marquant un tournant significatif dans les relations entre les deux entités, établies depuis 1989. Charles Michel, président du Conseil européen, a souligné que la situation actuelle au Moyen-Orient menace la stabilité mondiale. Il a exprimé la volonté de l’UE de renforcer une partenariat stratégique avec les États membres du CCG, qualifiant cette rencontre de message fort appelant à l’unité et à l’espoir.
De son côté, le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a fait état d’une inquiétude croissante concernant la situation au Moyen-Orient, affirmant que les alliés cherchent des solutions pour surmonter la crise actuelle.
Le prince héritier du Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, a dénoncé l’existence de politiques à double standards qui mettent en péril la stabilité mondiale. Il a appelé à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et au Liban, tout en poursuivant ses efforts de médiation, en collaboration avec l’Égypte et les États-Unis, pour parvenir à une solution globale et juste à la question palestinienne.
Lors de son discours à la sommet, le Sheikh Tamim a également exprimé son souhait de voir l’Europe jouer un rôle plus actif dans la responsabilisation d’Israël pour ses violations, exhortant les pays européens à reconnaître l’État de Palestine. Il a réitéré son rejet de l’agression israélienne contre le Liban, soulignant l’importance de mettre en œuvre la résolution 1701 et de mettre fin aux hostilités.