Le Japon annonce sa volonté de reprendre le financement de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) après l’avoir suspendu, en raison des accusations d’Israël contre certains employés de l’agence pour leur implication dans les événements liés à la crise de la mosquée Al-Aqsa en octobre dernier.
Selon un communiqué du ministère japonais des Affaires étrangères, les deux parties travailleront ensemble pour reprendre le financement, soulignant la nécessité pour l’UNRWA de prendre des mesures efficaces pour améliorer sa gestion, renforcer sa transparence, surveiller ses fonds et garantir la neutralité de ses employés.
Cette annonce intervient à la suite d’une réunion entre la ministre japonaise des Affaires étrangères, Yuko Kamikawa, et le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, à Tokyo.
L’UNRWA était confrontée à une crise après que Israël a accusé certains de ses employés d’être impliqués dans l’attaque d’octobre dernier, menée par le Hamas contre Israël. En raison de ces accusations, certains donateurs, y compris les États-Unis, ont gelé leur financement de l’UNRWA, ce qui a affecté sa capacité à fournir une aide à Gaza.
Les Nations unies ont lancé une enquête interne sur ces allégations, mais n’ont reçu aucune preuve pour les étayer.
Lazzarini a exprimé sa préoccupation quant à la crise financière à laquelle l’UNRWA est confrontée, notant que le financement actuel suffit jusqu’à la fin du mois de mai.
Certains pays ont récemment repris leur financement, notamment l’Espagne, le Canada et l’Australie, renforçant ainsi la capacité de l’agence à fournir une aide.