La célèbre chanteuse marocaine Samira Saïd fait son retour dans sa ville natale de Rabat après une longue période d’absence, pour participer au Festival Mawazine lors de sa dix-neuvième édition. Aujourd’hui soir, vendredi, elle animera un concert sur la scène du Théâtre Mohammed V, où elle retrouvera son public lors d’un voyage artistique unique.
Lors d’une conférence de presse, Samira Saïd a souligné l’importance du Festival Mawazine, se déclarant honorée d’y participer et exprimant son enthousiasme pour ce retour tant attendu. À son arrivée à Rabat, elle a exprimé sa grande joie de retrouver sa ville natale, où elle a grandi et vécu ses souvenirs d’enfance et de jeunesse.
Répondant aux commentaires de la chanteuse Latifa Raafat, Samira Saïd a précisé qu’elle ne se considère pas comme une maîtresse, mais qu’elle possède une expérience artistique et un parcours différents de ceux qu’elle avait lorsqu’elle présentait ses chansons. Elle a ajouté que le titre de maîtresse attribué par Raafat était un grand honneur, soulignant sa place spéciale dans le cœur des Marocains, tout en lui souhaitant succès et réussite continus.
Samira Saïd a également abordé les défis potentiels de l’intelligence artificielle dans l’industrie musicale future, reconnaissant à la fois ses avantages et ses risques, et appelant les artistes à s’adapter à cette évolution technologique.
En conclusion de sa conférence de presse, Samira Saïd a révélé son intention de créer une académie artistique au Maroc, plus précisément à Rabat, tout en soulignant que cette initiative nécessitait une planification minutieuse et des ressources adéquates.
Elle a également évoqué son expérience avec le concert d’Oum Kalthoum en hologramme, décrivant cette expérience comme magnifique et ramenant à une époque révolue. Elle a exprimé sa fierté quant au développement de l’industrie musicale marocaine ces dernières années et à sa propagation à travers les médias sociaux.
Concernant les questions nationales, Samira Saïd a affirmé que le Sahara marocain et la question palestinienne étaient des axes essentiels rassemblant le peuple marocain.
Elle a conclu en évoquant ses beaux souvenirs avec feu le roi Hassan II, louant son grand sens artistique et son soutien continu aux artistes.
Samira Saïd révèle qu’un jour, feu le roi lui a demandé en présence du défunt président égyptien Anouar El Sadate de préparer deux chansons françaises, voyant en elle une fusion des cultures orientale et occidentale. Il lui a également demandé de chanter ‘Al Malhoun’, des souvenirs précieux pour elle.