En 2024, le Maroc a attiré des investissements privés d’une valeur de 0.87 milliard de dollars, se positionnant ainsi en dixième place parmi les pays africains les plus attractifs pour les investissements privés. Ce résultat témoigne de l’engagement du pays à stimuler l’économie grâce à des investissements étrangers dans divers secteurs.
Les leaders de l’investissement privé en Afrique
1. L’Afrique du Sud en tête avec 5.07 milliards de dollars
Le pays qui arrive en tête de cette liste est l’Afrique du Sud, avec un montant impressionnant de 5.07 milliards de dollars d’investissements privés en 2024. Cela reflète sa position stratégique en tant que centre économique du continent, attirant des fonds pour ses secteurs industriels et financiers.
2. Le Nigeria suit avec 3.96 milliards de dollars
La Nigéria se place en deuxième position, attirant 3.96 milliards de dollars d’investissements privés. Cette dynamique est soutenue par ses ressources naturelles et son secteur technologique en forte croissance.
3. L’Égypte et l’Éthiopie suivent respectivement
L’Égypte avec 3.37 milliards de dollars et l’Éthiopie avec 2.29 milliards de dollars complètent le top 4. Ces deux pays continuent de jouer un rôle clé dans la croissance des investissements en Afrique du Nord et de l’Est.
D’autres pays africains attirent des investissements significatifs
D’autres nations africaines figurent également sur la liste des top 10 pays attractifs pour les investissements privés, telles que la Côte d’Ivoire (2.18 milliards de dollars), le Kenya (1.7 milliard de dollars), la Guinée (1.5 milliard de dollars), et le Mozambique (1.32 milliard de dollars).
Le Maroc, avec ses 0.87 milliard de dollars, se distingue non seulement dans le secteur des investissements privés mais aussi dans ses efforts pour diversifier son économie.
Les besoins de financement en Afrique : un défi majeur
L’écart de financement en Afrique subsaharienne
Le Banc International souligne que les pays de l’Afrique subsaharienne doivent investir environ 7.1 % de leur PIB chaque année pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD). Toutefois, les investissements actuels ne représentent que 3.5 % du PIB, un écart conséquent qui freine le développement à long terme.
Les projets phares soutenus par la Banque mondiale
Dans ce contexte, la Banque mondiale et sa branche, la Corporation financière internationale (IFC), ont réussi à collecter 22.5 milliards de dollars en 2024, marquant une augmentation de 50 % par rapport à 2023. Ces fonds ont été principalement investis dans des projets vitaux pour l’Afrique, tels que les énergies renouvelables, la santé, l’agriculture et les infrastructures numériques.
La nécessité d’investissements pour l’infrastructure
De son côté, le Banc de Développement Africain évalue que la continent a besoin de 130 à 170 milliards de dollars annuellement pour satisfaire ses besoins en infrastructures, avec un déficit de financement estimé à 100 milliards de dollars chaque année.
La Corporation financière internationale (IFC), en tant que membre du groupe Banque mondiale, demeure un acteur clé dans l’attraction des investissements privés en Afrique. Grâce à ses initiatives et financements ciblés, l’IFC soutient le développement économique du continent, jouant un rôle déterminant dans l’atteinte des objectifs de croissance durable pour l’Afrique.